A chaque nouvelle saison, je suis comme tous les pêcheurs à me demander qu’elle sera l’historique de mes futures parties de pêche. Y aura-t-il des records battus? Des combats mémorables finalisés par de belles captures? Toujours autant de plaisir à se retrouver au bord de l’eau? De belles histoires à vivre et à raconter? De belles rencontres? Que va t’il bien se passer?
2015, une année particulière en bien des points.
Et bien, force est de constater que chaque année qui passe, le plaisir de vivre mon loisir comme une passion est à l’origine de mon équilibre et de mon bien être.
Je crois que cette année m’aura fait comprendre l’importance de cette activité et sa contribution à mon bonheur. Il est des jours où on se dit, si tout s’arrête aujourd’hui et que je ne puisse plus profiter comme avant, que vais-je devenir? Et cette question, je me l’a suis posée.
Alors la pêche, est et restera pour moi un besoin fondamental, d’autant plus qu’elle aide à s’extirper des maux du quotidien. Sa pratique a le pouvoir de masquer les souffrances, aussi bien physiques que psychiques et aide à se relever quand la vie nous fait un croche patte.
Et je crois qu’à travers chacun des pêcheurs, au delà du défi qu’il noue avec le poisson qu’il convoite, au delà des échanges que lui procurent les sorties partagées, il cherche l’évasion, la méditation, la plénitude, la liberté… que lui apporte l’élément liquide.
Quelque soit le nom que l’on donne au milieu qui reçoit notre visite : mer, océan, lac, étang, rivière, torrent, ruisseau… l’élément de base est l’eau et les poissons qui y nagent sont un motif pour rejoindre cet élément de vie si important à notre bonheur et à notre équilibre. Alors, merci lacs et rivières de m’avoir accompagnés et soutenus durant cette année 2015.
De belles surprises et de belles captures
Et bien que l’année eut été vécue avec quelques tracas, elle m’a aussi offert de belles surprises et de bien belles captures.
Cette année, mes plus belles truites auront été capturés aux appâts naturels. Pourtant, ces dernières années, c’est la pêche à la mouche qui m’a permis de prendre l’essentiel de mes plus belles truites, mais force est de constater qu’en terme de nombre de captures ramené au temps de pêche, rien ne détrône la pêche aux appâts.
Bien la preuve que rien est écrit d’avance et ce que quelque soit la technique, être au bon endroit au bon moment couplé à un peu de savoir faire et on se retrouve à combattre un beau poisson qui, jusque là, entretenait le rêve, et présentement devient réalité.
Voici donc en images, une sélection de mes belles truites de la saison, je n’aurai pas dépasser la barre des 60 centimètres toujours difficile à atteindre sur mon territoire des Pyrénées mais je m’en serai rapproché à quelques millimètres, ce qui n’est déjà pas si mal vous en conviendrez.
Aux appâts naturels :
Avec mon père :
Cette sortie d’août, partagée avec mon père, nous avions pris la direction d’un secteur de rivière qui réserve chaque année de belles émotions à mon père. Il aime cette portion de rivière sauvage où les coups sont agréables à pêcher et est esthétiquement très appréciable. Il y a construit de belles séances de pêche et y a toujours touché de beaux sujets. Et cette fois encore, ce fut le cas.
Belle truite du gave d’Oloron :
Il y eut aussi cette matinée de pêche aux appâts naturels sur le gave d’Oloron, journée de mai où les poissons étaient dehors et en appétit, plusieurs poissons pris mais aussi décrochés, ratés, casse sur une XXL, une partie de pêche comme on voudrait en connaître plus souvent avec que des beaux poissons dépassant les 40 centimètres et pour la plus belle, cette truite de 56 centimètres superbe et pleine de vie qui m’aura obligé à dévaler la rivière à deux reprises pour l’amener enfin dans le filet de l’épuisette, une vaillante.
A la mouche :
Cette année, les très jolies auront été plus discrètes mais aussi plus malines. Les occasions de les attraper auront échouées. Vues, tenues pour certaines, mais pas prises… Elles auront évité de se faire tirer le portrait et s’en portent d’autant mieux. Malgré tout, j’aurai capturé nombre de poissons et pour les plus belles, des tailles comprises entre 50 et 55 centimètres. Voici quelques unes des belles fario que j’ai réussi à maîtriser :
Mais il y a eu aussi des truites standards aux robes multiples :
J’aurai aussi capturé des truites pour certaines plus modestes mais à la robe unique et toujours exceptionnelles de beauté. Des poissons qui part leur enveloppe physique donnent autant de plaisir que la capture d’un poisson XL. Elles arboraient de magnifiques teints de peau, parfois bruns, parfois or ou argent, des zébrures, des constellations de points rouges et noirs plus ou moins gros, parfois des croix, des liserés de nageoires d’une blancheur immaculée, des adipeuses flamboyantes d’un rouge écarlate parsemées de points rouges et noirs… En somme, de véritables joyaux !
La confirmation, la pêche à l’alose :
Voilà bien une pêche et un poisson qui me plait de plus en plus, notamment en pêchant aux leurres. Facile à mettre en pratique, j’utilise le plus souvent une association tête plombée + leurre souple de petite taille. L’alose, poisson piscivore, n’hésite pas à attaquer cet intrus qui lui passe devant et qui lui rappelle vaguement un lançon ou une anchois. La pêche se rapproche de celle du sandre en rivière, une animation saccadée par des tractions puis relâchés, et si l’activité et le débit sont au calme plat, des animations par twitchs ou jerks successifs suivi de temps d’accompagnement du leurre porté par le courant peut décider les récalcitrantes. La touche peut-être subtile ou brutale, par contre le combat est fabuleux et l’héroïsme de ce poisson migrateur fait que l’on en décroche régulièrement. Du bonheur à l’état pur !
Puis il y a eu les belles surprises qui ont fait de cette année, une année vraiment particulière :
En cette année 2015, j’ai eu le plaisir d’être confronté au bien nommé roi du gave, sieur saumon atlantique. Lors de 4 sorties en recherchant la truite, il m’a été permis de combattre 8 saumons.
Deux sorties aux leurres et deux autres aux appâts naturels. Impensable en début de saison, je n’ai jamais craqué pour ce poisson car sa pêche me paraît rébarbative et la convoitise qu’il provoque avec toutes les histoires qui l’accompagnent ne me correspondent pas.
Pourtant, chacun des poissons que j’ai combattu m’aura fait passer un moment d’exaltation et sécréter une bonne dose d’adrénaline. Au total, j’aurai eu la joie de capturer six torpilles sur du matériel truite. Donc 5 en deux après-midi sur le we de fermeture.
Chacun sera reparti dans son élément après la photo d’usage. Et vraisemblablement que je prendrai mon timbre pour la saison prochaine afin de persévérer dans la pêche de ce poisson tout en continuant à exploiter ma pratique et mon matériel truite, car là a été le vrai bonheur, avec du matériel normalement inadapté, il est tout de même possible de capturer de si beaux poissons, ce qui décuple le plaisir du coup de ligne.
Le saumon qui suit mesure 80 centimètres et a été capturé avec une canne anglaise de chez Pezon & Michel, la Feather Weight en 3 mètres 90 / 3 brins. Corps de ligne color line en 14/00, pointe en 12/00 et moulinet ritma 72 de chez Peerless Bam.
Ce second saumon, une femelle de 89 centimètres, a été capturé lors d’une session leurre au printemps avec une rivière bien en eau. Il m’a fallu suivre le saumon sur 1 kilomètre vers l’aval pour en arriver à bout, mon matériel étant un peu léger pour l’occasion. Canne Pandora 2 mètre 10 de chez Pezon & Michel en puissance ML 1,5g/10g. Moulinet Luxor 200 SL garni de nylon color line 16/00 et pointe en fluoro de 14/00.
Voilà la rétrospective de cette année 2015 vécue dans les Pyrénées, j’espère et je signe tout de suite si on me prédit en 2016 revivre une telle année halieutique composée d’aussi belles captures !
Au plaisir !
Lionel ARMAND
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Salut Lionel, je partage à 200% ton point de vue concernant ta passion (notre passion)…il faut pouvoir pratiquer régulièrement afin de maintenir une forme physique et morale au top!!! Cette addiction, car cela en est une, nous ronge le cerveau jours et nuits et c’est plus fort que nous, malgré les aléas météo et bien d’autres soucis de la vie courante il faut rejoindre les rivières à tout prix pour profiter de ces moments qui nous maintiennent et nous font vibrer…c’est vital!!! merci pour cette belle rétrospective de ta saison 2015, c’est superbe et ça donne encore plus envie d’aller courir les berges des Gaves qui nous réservent toujours de belles surprises tant la diversité halieutiques est importante.@+